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The Lost City of Z

CINEMA

The Lost City of Z

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Durée 140 mn

Nationalité : Etats-Unis

Avec Charlie Hunnam (le colonel Percival Fawcett) , Sienna Miller (Nina Fawcett) , Robert Pattinson(Henry Costin) … Voir la distribution

THE LOST CITY OF Z – Bande Annonce Officielle – James Gray (2017)

Synopsis

Au début du XXe siècle, Percival Harrison Fawcett, un colonel de l’armée britannique, est approché par la Société géographique de Londres afin d’établir une cartographie des frontières entre le Brésil et la Bolivie. Les deux pays se disputent la culture du caoutchouc dans la région car les limites territoriales n’y ont pas encore été établies avec exactitude. Au cours de ses expéditions, il a vent d’une cité perdue, cachée au coeur de la forêt amazonienne. Cette histoire l’obsède. Il laisse femme et enfants, et part à la recherche de cette civilisation, en compagnie de Henry Costin, qui finance cette exploration périlleuse…

Critique du 31/01/2018 

Par Louis Guichard

| Genre : Aventure (intérieure).

Signer un film intimiste avec toute la matière d’une fresque d’aventure : voilà l’exploit inattendu de James Gray. En adaptant la biographie spectaculaire de l’explorateur britannique Percy Fawcett (1867-1925), mystérieusement disparu, il reste d’abord fidèle à lui-même. Il filme des dilemmes intimes, des tourments existentiels. Même en Amazonie, les tempêtes demeurent contenues sous les crânes de Fawcett (Charlie Hunnam, fier et sensible) et de son aide de camp — Robert Pattinson, méconnaissable derrière sa barbe.

Quant à la réalité de cette civilisation perdue, un doute persiste. L’obsession de l’explorateur devient ainsi la métaphore d’une aspiration humaine à l’ailleurs. D’un besoin impérieux de diversion, de transcendance. D’un désir de croire. Une autre dimension vient enfin s’ajouter à l’ampleur de l’histoire : le temps. Près de vingt ans s’écoulent entre la première et la troisième expédition, en 1925. Le fils aîné, que l’explorateur n’a pas voulu voir grandir, est, soudain, un disciple inespéré, un compagnon de voyage ultime. James Gray orchestre alors un finale grandiose, toujours à bas bruit. Une cérémonie nocturne, au milieu de la forêt, où culmine le mysticisme du héros et où s’illustre le legs ambigu du père à son enfant, comme une leçon de vie et de mort.

http://www.telerama.fr/cinema/films/the-lost-city-of-z,502705.php

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