Heather M. Francis ,Richard J. Stevenson,Jaime R. Chambers,Dolly Gupta,Brooklyn Newey,Chai K. Lim Published: October 9, 2019

https://doi.org/10.1371/journal.pone.0222768

Il existe de solides preuves épidémiologiques selon lesquelles une mauvaise alimentation est associée à la dépression. L’inverse a également été démontré, à savoir qu’un régime alimentaire sain, riche en fruits, en légumes, en poisson et en viande maigre, est associé à un risque réduit de dépression. À ce jour, un seul essai contrôlé randomisé (ECR) a été mené, les critères de dépression étant un critère d’inclusion, les résultats montrant qu’une intervention diététique peut réduire les niveaux cliniques de dépression. Aucun ECR de ce type n’a été effectué chez de jeunes adultes. Dans cette étude australienne, des jeunes adultes présentant des niveaux élevés de symptômes de dépression et ayant une alimentation pauvre, ont été répartis au hasard dans le cadre d’une brève intervention alimentaire de trois semaines en deux groupes – groupe régime ou un groupe témoin de régime habituel . Les résultats montrent que les jeunes adultes présentant des symptômes de dépression élevés peuvent s’engager dans un régime alimentaire et y adhérer, ce qui peut réduire les symptômes de la dépression. Les résultats fournissent un argument pour les recherches futures sur la durée des bénéfices , les impacts de la composition variée de l’alimentation et leur base biologique.